mercredi 24 juillet 2013

Queen I & II



Quel bordel. Alors oui, c'est un peu mieux dosé que le I (qui était chiant), mais c'est toujours bouffi de trucs et d'idées et ça part dans tous les sens, c'est éreintant. Tout Queen est déjà là, dans le son, les voix, les arrangements, les diverses influences, mais tout sonne comme un brouillon (The March Of The Black Queen est clairement un brouillon de Bohemian Rapsody), comme si ils voulaient, à chaque titre, montrer toutes leurs facettes. Et ça marche pas, pas assez de mélodies accrocheuses ou de direction qui donne au disque une cohésion.


Parce qu'ils ont autre chose à offrir : ils ne sont pas assez rock pour être The Who, mais ils aiment cette idée de rock-opera ; ils ne sont pas assez introvertis pour être Genesis, mais le progressif, c'est sympa ; ils ne sont pas assez charismatiques pour être T-Rex, mais le glam, c'est à la mode et ça le fait ; ils ne sont pas assez lourds pour être Led Zeppelin, mais le blues c'est pratique pour les gammes d'accord. Et puis ils aiment rigoler, contrairement aux autres pré-cités... Bref, tous les ingrédients sont là, mais la recette ne marche pas. Le déclic aura lieu juste après, dans A Night At The Opera. 

Je n'ai aucune idée de ce que j'aurai pensé de ces deux premiers disques de Queen à leur sortie. Je pense que si c'était un groupe des années 2000, ce seraient leurs deux premiers EP, débarassés de boursouflures, et que leur premier album serait un mix des deux, ou A Night At The Opera.


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