Né sans internet, je fais partie des gros ringards qui consultent encore la presse musicale papier. Nonobstant la crachat du branché/copié/décalé qui m'assène régulièrement que tout se joue sur la toile (ouaaah!), mais aussi agacé par le jeune qui a tout assimilé à 17 ans de l'histoire du rock, de ses marges et qui pontifie à n'en plus finir - il connaît l'heure et le temps qu'il faisait lors de la session mythique (non pas celle-là, l'autre, la vraie, celle pendant laquelle ils ont vraiment trouvé leur son) , il sait aussi faire l'analyse sociologique complète de l'ère Post-Punk (bien entendu, il a lu tout ça en VO sur le net).
Bref, malgré le désaccord profond des cyber-briseurs de couilles menue, parlons papier.
Les Inrocks, c'est chaque semaine! C'est quand même bien, hein, les gars, on nous a trouvé un équivalent culturel à ELLE (sans les pages lingeries, c'est dommage), son Kilo de pub, son shopping éclairé, son incroyable insolence. Bon, bon, j'ai bien précisé préalablement que les Inrocks c'était mauvais, donc puis-je me permettre de sauver quelque chose de ce naufrage hebdomadaire ? Il y a ce chroniqueur, vous verrez rarement les groupes qu'il soutient en couverture, et il se nomme Stephane Deschamps. Titulaire d'on ne sait quelle carte-blanche (couche-t'il avec le boss JD Beauvallet ?), il s'obstine à scribouiller régulièrement sur moult pépites roots, souvent au rayon corde grattée. Cette semaine (en tout petit dans un coin), le gars nous présente le totalement plouc Glen Campbell. Un genre de trou du cul blanc qui a fait mousser du sucre country pop façon orchestrale dans les années 60. Après Johnny Cash, Neil Diamond, Bobby Bare, et j'en passe, voilà donc un has-been de plus qui tente un retour, mais tentant la dignité, et misant gros sur la reprise (John Lennon, Le Velvet Underground, Foo Fighters, Green Day, Tom Petty, Travis...).
A Suivre...