J'ai un problème avec les concerts, en général je passe les deux heures qui le précèdent à me demander si ça va bien se passer, si il va avoir lieu, si le chanteur va pas être malade ou aphone ou en pleine bagarre avec le reste du groupe pour une sombre histoire de T-Shirt flous. C'est ainsi que le 8 Octobre à 19 heures je suis à Bordeaux, cours Barbey, à me poser douze mille questions stupides tout en tentant d'exorciser mes craintes en écoutant The Last Shadow Puppets.
Les portes s'ouvrent, j'entre dans la salle (je n'avais plus fréquenté la Rock School Barbey depuis la fin de mes études universitaires en 92, je dois dire que je ne suis pas convaincu par la nouvelle disposition de la salle). Le moment le plus important d'un concert, c'est celui où l'on choisit sa place, ce soir je suis au centre de salle, dans l'axe du micro, accolé à l'escalier menant aux gradins.
Le noir se fait, une voix nous annonce "Welcome to New-York City, here's Suzanne Vega". Arrive notre star, toute de noir vêtue (chapeau, veste et pantalon + un magnifique T-Shirt Gene Harlow), flanquée de Jeff Leonard qui lui sert de soliste. Pour commencer le concert, Marlene on the Wall, une des premières chansons que j'ai aimé.
Je ne vais pas vous faire la playlist complète (ce qui m'est impossible, un ou deux titres ayant échappés à ma vigilance) mais le concert s'est déroulé dans la plus grande simplicité, enchaînement de titres tous plus accrocheurs les uns que les autres (Franck and Ava, New york is a Woman, Luka en version ralentie) et d'interventions à la fois drôles et touchantes (d'un running gag sur les progrès de Suzanne en français à une explication de in Liverpool et du nombre de chansons qu'elle écrit pour les gens qu'elle aime).
La première partie du concert se finit par Tom's dinner, chantée a capella comme il se doit, avec l'aide du public, certains fredonnant lors des refrains, la plupart se contentant de taper dans leur mains. A la fin du morceau, lorsque Suzanne prononce le cathedral, un effet de reverb dans le micro suffit à donner a la chanson un coté biblique fort mérité. Après nous avoir remercié et dit au revoir, Suzanne revient nous donner trois titres en rappel (dont Calypso, je ne m'étais jamais rendu compte à quel point cette chanson est forte et simple à la fois).
Les lumières se rallument après une heure et demie de bonheur simple et intense, et je repars avec des rêves pleins la tête (principalement à cause du concert, mais aussi parce que je suis épuisé) et heureux comme jamais. Pour tout ceux qui veulent passer une vraie bonne soirée, je n'ai qu'un conseil à donner, c'est d'aller voir Suzanne Vega.
Les portes s'ouvrent, j'entre dans la salle (je n'avais plus fréquenté la Rock School Barbey depuis la fin de mes études universitaires en 92, je dois dire que je ne suis pas convaincu par la nouvelle disposition de la salle). Le moment le plus important d'un concert, c'est celui où l'on choisit sa place, ce soir je suis au centre de salle, dans l'axe du micro, accolé à l'escalier menant aux gradins.
Le noir se fait, une voix nous annonce "Welcome to New-York City, here's Suzanne Vega". Arrive notre star, toute de noir vêtue (chapeau, veste et pantalon + un magnifique T-Shirt Gene Harlow), flanquée de Jeff Leonard qui lui sert de soliste. Pour commencer le concert, Marlene on the Wall, une des premières chansons que j'ai aimé.
Je ne vais pas vous faire la playlist complète (ce qui m'est impossible, un ou deux titres ayant échappés à ma vigilance) mais le concert s'est déroulé dans la plus grande simplicité, enchaînement de titres tous plus accrocheurs les uns que les autres (Franck and Ava, New york is a Woman, Luka en version ralentie) et d'interventions à la fois drôles et touchantes (d'un running gag sur les progrès de Suzanne en français à une explication de in Liverpool et du nombre de chansons qu'elle écrit pour les gens qu'elle aime).
La première partie du concert se finit par Tom's dinner, chantée a capella comme il se doit, avec l'aide du public, certains fredonnant lors des refrains, la plupart se contentant de taper dans leur mains. A la fin du morceau, lorsque Suzanne prononce le cathedral, un effet de reverb dans le micro suffit à donner a la chanson un coté biblique fort mérité. Après nous avoir remercié et dit au revoir, Suzanne revient nous donner trois titres en rappel (dont Calypso, je ne m'étais jamais rendu compte à quel point cette chanson est forte et simple à la fois).
Les lumières se rallument après une heure et demie de bonheur simple et intense, et je repars avec des rêves pleins la tête (principalement à cause du concert, mais aussi parce que je suis épuisé) et heureux comme jamais. Pour tout ceux qui veulent passer une vraie bonne soirée, je n'ai qu'un conseil à donner, c'est d'aller voir Suzanne Vega.
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