Souvent, bien trop souvent, le rock manque cruellement d'une distance qui éviterait de lui gonfler la tête et les chevilles : l'humour. Et je ne parle pas de la pléiade de groupes "festifs" qui prennent au sérieux leurs blagues de potache, niveau zéro degré, ou, pire, leur soi-disant engagement anti-mondialisationflicagecapitalisme. Si Zappa a toujours scruté le reste de la production d'aussi haut, c'est qu'il avait aussi ce don de se moquer de lui-même, de proposer des titres salaces qui ne manquaient jamais de mises en scène flamboyante, de faire de ses concerts garantis sans aucun trucage des spectacles vivants et interactifs ; de laisser l'imprévu débouler.
Comme Shellac, Oxes partage cet humour et cet humilité qui ne les rendent que plus sympathiques. Comme Shellac, ça fonce dans la destructuration, dans le strident, dans le groovy expérimental, le moitié imprévu, moitié prévu. Sauf que c'est deux guitares et une batterie sans personne pour y chanter quoi que ce soit. Pour quoi faire ? Des boeufs, donc, (oxes), qui affirment "Ta rue contre Wall Street" (Your Street vs. Wall Street), pas la peine d'aller plus loin, on a compris, comme le miroir en couverture. Regardez-vous, vous, les boeufs encravatés.
Décrassage d'oreille, aucune pose, aucune affiliation, invention de termes tels que math-rock pour pouvoir parler de leurs productions, voilà ce que veulent Oxes : dérouter. Et bien, j'y retourne avec joie. Et bonne humeur.
Et là, il faut leur MySpace, coco, obligé.
Comme Shellac, Oxes partage cet humour et cet humilité qui ne les rendent que plus sympathiques. Comme Shellac, ça fonce dans la destructuration, dans le strident, dans le groovy expérimental, le moitié imprévu, moitié prévu. Sauf que c'est deux guitares et une batterie sans personne pour y chanter quoi que ce soit. Pour quoi faire ? Des boeufs, donc, (oxes), qui affirment "Ta rue contre Wall Street" (Your Street vs. Wall Street), pas la peine d'aller plus loin, on a compris, comme le miroir en couverture. Regardez-vous, vous, les boeufs encravatés.
Décrassage d'oreille, aucune pose, aucune affiliation, invention de termes tels que math-rock pour pouvoir parler de leurs productions, voilà ce que veulent Oxes : dérouter. Et bien, j'y retourne avec joie. Et bonne humeur.
Et là, il faut leur MySpace, coco, obligé.
3 commentaires:
Mais c'est un disque pour moi, ça!!
Obligé!
J'avais loupé cette chro...
Elle est pas mal mais je suis un poil déçu tellement tu m'as habitué à l'excellence.
Là, ça fait un peu vite fait sur un coin de table.
Comment tu me fais plaisir. En fait t'as du en louper plein de cet acabit. C'est quand je ne suis pas vraiment inspiré mais qu'il faut que j'en parle quand même.
Ca fait des mois que j'attends le déclic pour parler des Strokes, et il ne vient pas. Ca sent mauvais...
Enfin, c'est vrai que ce genre de chro, ça prend une demi-heure grand maximum. Pour ne pas rouiller, et surtout, parler d'un truc qui le mérite.
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